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La Fabuleuse Cantine
La Fabuleuse Cantine
Restaurant bistronomique
107 rue de Marseille - 69007 Lyon 7ème06 76 58 00 38 En savoir plus
À l'école ou au bureau, la pause déj', c'est sacré. Carte réduite, produits locaux, service rapide, ambiance conviviale et surtout, prix doux...
On a fait le tour des plus chouettes "cantoches" du coin.
Les codes alimentaires ont changé. Si les fast-foods se sont multipliés à vitesse grand V, le goût du bien-manger est resté. Et, avec lui, la question du prix octroyé au déjeuner. D’où le succès des restaurants-cantines, ces lieux de restauration rapide à l’ambiance conviviale où l’on cuisine frais et de saison. Le mot d’ordre ? Faire sain, savoureux mais accessible.
C’est le cas de La Cantine des Voyageurs, inaugurée à Vaise en avril dernier. En cuisine, c’est Agnès Nguyen, ingénieure agronome en reconversion, un temps incubée à La Commune, qui officie : « Il faut entendre “cantine” dans le bon sens du terme : un lieu où on aime se retrouver pour manger de bons plats. » Dans ce quartier bordé d’entreprises, elle repère déjà ses habitués : « Les gens viennent pour un moment convivial entre collègues. Une bouffée d’air frais dans une journée de travail. »
Avec une carte réduite par semaine, la cheffe propose des plats travaillés, inspirés des cuisines du monde. Le service est rapide, réalisé au comptoir sur un plateau, presque comme à l’école.
En proposant une formule rapide et efficace à partir de produits frais, de saison, le plus possible bio et locaux, sauvés du bac à déchets, La Fabuleuse Cantine va encore plus loin : « Chaque jour, nous proposons des menus uniques à partir d’invendus », précise Éric Pétrotto, cofondateur.
Derrière ce restaurant du quartier Jean-Macé, on retrouve un vaste projet stéphanois de résilience alimentaire et une approche régénérative : « Notre démarche met l’accent sur le maillage des territoires, avec l’achat d’invendus bio auprès de fermes maraîchères et de jardins d’insertion, à moins de 80 kilomètres, pour favoriser les circuits courts et le zéro déchet. »
Tout comme les cantines scolaires lyonnaises, La Fabuleuse Cantine possède une cuisine centrale, dans laquelle sont préparés les viandes et les bocaux repas mis en vente dans différents points de distribution. Le reste est préparé sur place. « Le terme “cantine” évoque l’aspect populaire, c’est-à-dire notre volonté de démocratiser cette alimentation. “Fabuleuse”, c’est pour notre créativité. »
Même approche chez Menthe Poivrée. « On a envie que les gens se fassent plaisir sans trouer le porte-monnaie», confie Sébastien Balas. Aux côtés de Camille Gravez, il propose chaque semaine une carte limitée, réalisée à partir de produits issus d’achats responsables: «Nous avons préféré arrêter de servir certains produits, comme du saumon, plutôt qu’augmenter nos tarifs. » Pour autant, hors de question de sortir de table avec un creux. « Nous avons engagé une vraie réflexion. Comment proposer une carte légère sans manquer ? »
Réponse : chaque plat est apporté sur un plateau accompagné d’une salade et d’une soupe de saison. « Notre clientèle de quartier a souvent une petite heure pour déjeuner. Apporter une entrée unique incluse dans le prix est une façon de leur faire gagner du temps. » La formule plaît. Tout comme l’ambiance, essentielle, dans ce genre d’établissements. Logique. Une cantine, c’est un « endroit où l’on met du cœur », précise Margaux Bombard qui a ouvert Toasté il y a trois ans, avec Kevin Ivanovskoff.
À Saint-Romain-au-Mont-d’Or, leur adresse constitue désormais le cœur battant du village rassemblant actifs, habitants et visiteurs. En témoigne aussi le succès incontesté du concept Les Petites Cantines, ce réseau de cantines de quartier où l’on cuisine et déjeune à prix libre, tout en mettant l’accent sur la solidarité et le vivre-ensemble.
Déjà installées dans le Vieux-Lyon, à Perrache, Félix-Faure, Vaise, Villeurbanne et Oullins, Les Petites Cantines annoncent un prochain établissement à Tassin-La-Demi-Lune. Prem’s.
Une adresse slow food au cœur du quartier de la Part-Dieu. Commande au comptoir, repas sur plateau, grandes tables en bois, tout d’une vraie bonne cantine. Il y a, chaque midi, un nouveau menu et des plats à base de produits frais et locaux. Entrée-plat ou plat-dessert à 13,90 euros.
Øslow x Cantine – CaféLa cantine qui bouscule les codes de la restauration: des menus créés quotidiennement avec les invendus bio et locaux, une démarche antigaspi et zéro déchet, des plats à emporter bio pasteurisés dans des bocaux. Entrée-plat ou plat-dessert à 15 euros.
Pensé pour « donner du plaisir le temps d’un déjeuner », ce réseau collaboratif de restaurants-entrepreneurs compte déjà 11 cantines de quartier dans trois villes, dont deux à Lyon. La carte est bimensuelle et de saison avec tourtes, soupes, salades et bols à composer. Entrée-plat : 14,80 euros.
Popotes, Cantine respectueuseCette petite salle confidentielle à quelques pas de la place Bellecour est devenue le point de ralliement de nombreux habitués. Au menu: deux plats par semaine, un végé, un omnivore, servis sur un plateau, avec salade et soupe de saison. Plat: 16 euros.
Le service de traiteur Toasté a inauguré en 2021 sa cantine. Un restaurant « sans chichis », à la cuisine généreuse, avec une carte renouvelée toutes les six semaines, à retrouver à 15 minutes de Lyon, sur une terrasse avec vue imprenable sur le mont Thou. Environ 15 euros par plat.
La Cantine ToastéDepuis quelques mois, Agnès propose chaque semaine une nouvelle carte de plats simples et gourmands inspirés par ses voyages et rencontres. Entrée-plat ou plat-dessert à 16,50 euros.
La Cantine des Voyageurs
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