Bouger Mon week-end à la lyonnaise

Un automne à Bellecour

RossHelen-shutterstock
Par Mélina
Publié le 22/10/2024

Entre le Rhône et la Saône, l'emblématique Place Bellecour, la plus grande d'Europe, sert de point de départ et de rendez-vous pour qui veut sillonner la presqu'île du nord au sud, et inversement.

9h. Rendez-vous avec le Roi-Soleil

Tous les Lyonnais se sont un jour donné rendez-vous sous la queue du cheval de la statue équestre de Louis XIV. Édifiée par le sculpteur François-Frédéric Lemot, la statue actuelle – la première érigée en 1713 ayant été détruite pendant la Révolution – a été fondue à Paris et transportée à Lyon en seulement 12 jours en 1825. Après des travaux de restauration, elle a retrouvé son socle en avril dernier.
Reste la question : pourquoi une statue de Louis XIV ? Car le monarque aurait favorisé l’acquisition de la place par la ville. Quant à la légende relative à ses étriers, on vous en a déjà parlé dans le numéro 4 d’À la lyonnaise.
Pour en savoir plus : visite guidée avec l’office du tourisme 

1Oh. Session shopping

Delphine Castel

De la place Bellecour, toutes les rues mènent au shopping ! Poursuivez donc rue de la République ou rue de la « Ré », rue de Brest, rue Auguste-Comte, rue Émile-Zola… Grandes enseignes internationales, concept stores insolites, pépites locales… Mode, décoration, littérature, beauté… Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.
 

12h. Halte gourmande

Maureen Domprobst

La matinée terminée, l’heure du déjeuner est arrivée ! Pour une pause sur le pouce, les généreux « kegrés » de Greekia ont de quoi vous rassasier pour le reste de la journée. Notre recommandation : le Georges et son poulet mariné, agrémenté de tzatziki et de grenade. Au nord de la place, tentez Bellie, spot branché sur la cuisine de partage (et de saison) aux couleurs et saveurs pimpantes, ou encore l’irréprochable Comptoir Cecil, au rez-de-chaussée de l’hôtel Globe & Cecil.

Bellie
61 rue Mercière
Greekia
6 rue de la Charité
Comptoir Cecil 
21 rue Gasparin

15h. Faim de contemporain

JSP Art Photography

Nouveauté de la saison, la Cité internationale de la gastronomie fait partie, pour la première fois, des sites de la Biennale d’art contemporain de Lyon. Au fil des salles, les œuvres présentées font écho à l’histoire médicinale de cet ancien hôpital réhabilité, devenu musée de l’alimentation et de la gastronomie. De quoi vous mettre en appétit avant la suite du programme.

labiennaledelyon.com  

4 Grand Cloître du Grand Hôtel-Dieu
Jusqu’au 5 janvier 2025

18h. Présoirée cocktails 

Canabae

Inutile d’aller plus loin pour démarrer la soirée, il suffit de déambuler dans les allées direction le bar de l’hôtel Intercontinental : Le Dôme. Baptisé ainsi en référence à la coupole magistrale signée Soufflot qui surplombe les lieux 32 mètres plus haut, c’est incontestablement l’un des spots les plus spectaculaires de la ville. Son cocktail signature, Le Dôme, fait la part belle à la praline rose. Plus animée, L’Officine, juste à côté, se découvre dans une ambiance feutrée, jazzy ou électro selon les soirées.

Le Dôme
20 quai Jules-Courmont
L’Officine
3 Cour Saint-Henri, 
Grand Hôtel-Dieu

20h. À la table des mères lyonnaises

Dado Lopez-Perez

Qui dit Lyon dit bouchon. Et ça tombe bien car l’un des plus vénérables restaurants de la ville se cache à quelques pas seulement de la place Bellecour. Créé en 1943, l’ancien fief de Léa Bidaut, racheté par le chef Christian Têtedoie, se dédouble aujourd’hui pour proposer une cuisine bistrotière revisitée chez La Mère Léa, et une pure cuisine de tradition bouchon au Comptoir de Léa. Au menu : salade lyonnaise, boudin noir aux pommes, quenelle de brochet, tablier de sapeur et oeuf à la neige aux pralines roses.
lamerelea.com   

La Mère Léa
11 quai des Célestins
Le Comptoir de Léa
11 place Antonin-Gourju