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Biennale de la danse : rencontre avec Tiago Guedes
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Blandine Soulage
Par Doriane
Publié le 15/09/2023
3 questions à Tiago Guedes, directeur de la Maison de la Danse, co-directeur et directeur artistique de la Biennale de la danse.
C’est votre première biennale de la Danse en tant que directeur. Quelle image en aviez-vous avant de venir et à quoi s’attendre sous votre « présidence » ?
J’avais déjà une idée très concrète de la Biennale car je venais à chaque édition pour découvrir les spectacles et créations proposés. Pour moi, la danse est un marqueur identitaire de Lyon. Quand je suis arrivé, Dominique Hervieu, ma prédécesseure, avait lancé beaucoup de projets qui nécessitaient de l’anticipation. Nous avons donc repris la base des projets et ajouté notre touche de convivialité, d’immersion, de spectacles et d’autres projets encore. Nous voulons que cette Biennale de la danse soit une porte d’entrée à la culture pour tous. On va y retrouver toute la diversité de la danse contemporaine avec de grands espaces, notamment publics. C’est une de nos forces. L’idée est d’aller à la rencontre des gens. On a rajouté une partie de formations, d’ateliers, de master class. On a bousculé toute la programmation pour proposer une grande immersion dans la danse. On défend aussi une biennale paritaire, ce qui est une nouveauté par rapport aux autres années.
« La danse doit être la plus intergénérationnelle possible »
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Blandine Soulage
La programmation comprend plusieurs immersions nocturnes avec des influences hip hop et voguing. L’idée est de rajeunir votre public ?
Je dirai que la danse doit être la plus intergénérationnelle possible. La culture doit jouer un rôle fondamental notamment chez les jeunes. L’idée est de créer un contexte de rencontres et de découvertes. La danse définit nos chemins et je sais de quoi je parle (rires). On a pensé des projets pour la jeunesse mais pas que même s’il est vrai que la jeunesse est au cœur de nos projets, dispositifs, contextes de rencontres. On veut rendre la culture moins institutionnelle et ouvrir les portes à tous les publics, tous les âges.
Vos coups de cœur de cette année ?
C’est délicat… mais j’en citerai trois : symboliquement, Marco Da Silva Ferreira qui a dansé pour moi il y a quelques années et propose un spectacle tout terrain. Je citerai aussi l’artiste Lia Rodrigues et Catherine Gaudet, une artiste québécoise proposant un spectacle de danseurs qui dansent jusqu’à l’épuisement. Ça évoque beaucoup de choses, ça parle de nous de la nécessité de tenir ses objectifs jusqu’au bout.
Biennale de la danse de Lyon, du 9 au 30 septembre.
www.labiennaledelyon.com
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