L'abricot Bergeron, fruit du hasard

Au début du XXe siècle, la vallée du Rhône était grande pourvoyeuse de fruits et l’abricot d’Ampuis, au sud de Vienne côté massif du Pilat, bénéficiait d’une solide réputation. C’était avant que Pierre Bergeron, natif de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et horticulteur de son état, ne vienne séduire les papilles des Lyonnais avec un nouveau semis, obtenu par pur hasard : le « Gabrielle-Bergeron ». 

© Camille Gabert

Désormais, fruit phare de l’arboriculture dans la région, sa production n’est pourtant pas facile. Très sensible au vent, il se plaît à petite altitude entre 200 et 500 mètres d’altitude. Il aime les sols secs pour ses racines, le soleil et la chaleur pour ses parties aériennes. Soit toutes les caractéristiques des Coteaux du Lyonnais. Parmi ses producteurs, Grégoire Côte, installé à Loire-sur-Rhône depuis 2020, confie la totalité de ses fruits à La Coopérative SICOLY (SIca des COteaux du LYonnais) à qui l’on doit aussi le réseau de magasins de produits locaux Terres Lyonnaises. 

« Sur mon exploitation, la saison du Bergeron est très courte, à peine une quinzaine de jours, début juillet », souligne-t-il : « mais d’une manière générale vous pouvez le déguster durant 1,5 mois car sa production est très dépendante du terrain. Plus l’abricot est cultivé à basse altitude, plus il sera précoce. »

Avec sa robe jaune-orangée, tachetée de rouge, sa chair ferme, sucrée et acidulée le Bergeron est le plus connu des abricots parmi les quelques 80 variétés existantes. C’est aussi le plus recherché !

Si on aime le déguster sans chichis, à la croque à l’occasion d’un pique-nique, il se prête parfaitement au jeu des confitures, coulis, jus de fruit et autres pâtisseries.

Où en trouver ?
Dans le réseau des magasins Terres lyonnaises à Saint-Laurent-d'Agny, Châtillon-d’Azergues, Jonage, Lyon 7e, Lyon 3e, Bron, Lyon 6e, Saint-Genis-Laval, Ecully… 
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