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Mini World Lyon
Bouger
Un jour avec
Un jour avec un miniaturiste
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Susie Waroude
À la profession de miniaturiste, Maxime Sellem préfère le terme de maquettiste, un métier passion qu’il exerce au sein du parc de miniatures Mini World Lyon.
Maxime est tombé dans la miniature dès son plus jeune âge : « Mes parents avaient une boutique de modélisme place Saint-Nizier à Lyon. »
Passionné d’avions télécommandés, il décide d’en faire son métier : « J’ai toujours aimé faire des maquettes. Après une formation en aménagement paysager, je me suis spécialisé dans une école de design. »
En 2014, il rejoint Mini World. Il y recrée depuis des "mondes imaginaires" et des décors de campagne, ville ou montagne. La maquette de Lyon, projet colossal, lui a demandé 50 000 heures de travail pour finaliser les 35 000 personnages et le millier de bâtiments de la scène, dont les emblématiques tour du Crédit Lyonnais, Hôtel-Dieu, basilique de Fourvière et hôtel de ville. Un édifice « particulièrement complexe à reproduire avec le détail des toits et des intérieurs. J’aime beaucoup modéliser des édifices très connus, un jour qui sait je m’attaquerais peut-être au Chrysler Building ? ».
Chaque microœuvre répond au même process : « Les plans et les dessins sont réalisés sur ordinateur puis la découpe se fait au laser. Tout est réalisé en 2 D. Les phases d’assemblage et de collage nous permettent ensuite de passer à la 3D et de recréer la vie. La scénographie et la lumière produisent l’émerveillement... J’adore mettre du mouvement dans les maquettes : par le choix des véhicules, des personnages mais aussi de la végétation, comme dans la nouvelle exposition dédiée à l’univers de Jurassic World pour laquelle j’ai créé une jungle luxuriante. »
Ses futurs projets ?
Des maquettes de films, séries et jeux vidéo cultes pour le parc de Lyon et on parle aussi de l’ouverture d’un Mini World Londres...
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