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Brice Robert
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Un Jour Avec
Rencontre avec Jacques Rival, artiste de la Fête des Lumières
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Brice Robert
A l'occasion des 25 ans de la Fête des Lumières, quelques œuvres emblématiques de ces dernières années seront de nouveau du parcours, dont la fameuse boule à neige "I Love Lyon" de l'architecte et artiste lyonnais Jacques Rival.
Architecte de formation, Jacques Rival est aussi designer d’espace, scénographe urbain et artiste. Ce qui l’intéresse avant tout ? « S’émerveiller et émerveiller les autres à l’instar d’un conteur. Toucher le plus de personnes, peu importe leur culture. »
Invité à travailler dans le monde entier, c’est aussi un vrai gone, lyonnais et croix-roussien, resté très attaché au 8 décembre : « C’est une fête magique et familiale avec beaucoup de souvenirs très personnels. » Fier de participer régulièrement à la Fête des Lumières depuis 2004, et d’exposer ainsi à domicile, il est à l’origine des ballons de I Love Clouds sur la place Bellecour, de l’incroyable horloge Golden Hours de la place des Jacobins, de l’arbre lumineux Big Tree place de la République. On lui doit aussi l’emblématique boule à neige de Bellecour mettant en scène la statue de Louis XIV lors de l’édition 2007. Une installation de retour pour cette année
anniversaire.
Après plusieurs mois de gestation et une simulation à l’échelle en 3D, c’est une équipe d’experts (fabricants de structures gonflables, pros de la logistique et des structures scéniques, régisseur
technique…) qui épaulera l’architecte lors des quatre jours de montage nécessaires. « C’est la beauté de ce type d’installations : il y a beaucoup d’aléas et de stress. Ce n’est pas de la projection, on est sur une taille monumentale donc forcément, il y a des risques, beaucoup de technologie, un système complexe à mettre en place et pas de test possible. Comme toute performance live, on est dans la beauté de l’instant. » Lors de la première présentation de la boule à neige, en 2007, une tempête avait eu raison de l’œuvre, démontée dès la première nuit. Ce qui avait créé une grande frustration chez les Lyonnais. Qu’ils se rassurent, l’œuvre de cette année sera fidèle à la première version « avec seulement des ajustements de forme et des éclairages plus riches ».